RENTREE SCOLAIRE : quand l'Algérie était française - II -
En 1952, dans l’Echo d’Oran, Georges Renault livre son enquête sur l’école française en Algérie. « La rentrée pour nous Algériens », dit-il, est un évènement majeur « puisqu’il est la preuve du travail bienfaisant effectué par la France de ce côté de la Méditerranée et de le conduire aux plus nobles destinées. »
Ainsi, de 229 075 élèves recensés dans les écoles publiques à la rentrée 1944/1945, les élèves passent à 450 000 à la rentrée 1951/1952, soit près du double en 7 ans.
Il souligne que la progression la plus significative des nouveaux scolarisés au cours de ces 7 années concerne les Musulmans, qui représentent 80% de la progression (soit plus que la proportion des Musulmans dans la population totale de cette époque).
Malgré cet effort de scolarisation, les opposants irréductibles à l'Algérie française, continuent à reprocher l’incapacité de l’Algérie à scolariser tous ses enfants. Démontrant que la Métropole, malgré ses 86.000 établissements n’a pas non plus la capacité d’abriter ses 6.900 000 enfants, le rédacteur rajoute : « On ne saurait exiger de miracles d’un pays à peine centenaire alors qu’une nation où l’école commençait à bien se porter au temps de Charlemagne voit pour elle-même le problème à chaque fois se renouveler. »
→Si la question de l’Ecole en Algérie française vous intéresse, nous ne pouvons que vous conseiller de vous rendre également sur le site www.algerie-ecole-1830-1962 du Cercle algérianiste d’Aix, en cours de reconstitution mais déjà suffisamment renseigné.
(A suivre, demain)
1952 - Une enquête détaillée de M. Renault démontre l'effort de scolarisation en Algérie.L'Echo d'Oran (gallica/bnf)
1952 - Même effort à Oran que dans les deux autres départements d'Algérie. Mais la branche technique reste le parent pauvre.Echo d'Oran (gallica/bnf)